On ne parle généralement pas d’un groupe démographique lorsque l’on parle de chute de cheveux. Cependant, la recherche montre que la chute de cheveux touche un grand nombre de femmes afro-américaines. Bien que toute l’attention soit accaparée par la chute de cheveux chez l’homme, les femmes afro-américaines ont certains problèmes spécifiques qui restent souvent non diagnostiqués.
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Chute de cheveux non traitée
En 2016, des chercheurs ont publié une étude à propos des femmes afro-américaines et de leur expérience avec la chute de cheveux. Parmi les 5600 femmes faisant partie de l’étude, 47% rapportent une chute de cheveux au niveau de la couronne (ou ‘dessus de la tête’). Mais le problème est rarement diagnostiqué : 81% des participantes de l’étude rapportent qu’elles n’ont jamais consulté de médecin pour cette chute de cheveux.
Selon l’un des dermatologues menant l’étude, la principale cause de chute de cheveux parmi les femmes afro-américaines est une pathologie appelée ‘alopécie cicatricielle centrale centrifuge’, celle-ci provoque une inflammation qui peut mener dans les cas sévères à la chute de cheveux permanente. Cette pathologie est liée à des mauvaises habitudes de coiffure ou d’entretien des cheveux.
Les femmes afro-américaines sont également sujettes à une autre pathologie appelée alopécie de traction. Celle-ci est causée par des coiffures qui tirent les cheveux trop fort. Des coiffures telles que les tresses, les tresses plates ou encore certains produits chimiques sont souvent responsables de chute de cheveux.
Lorsque la chute de cheveux est provoquée par de telles coiffures, le problème est souvent la durée et la répétition. Les femmes qui adoptent ces styles de coiffure tendent à le faire souvent et à long terme, cela peut mener à la chute de cheveux permanente. Lorsqu’elles sont adoptées moins souvent (un chignon pendant quelques heures par exemple) ces coiffures redeviennent inoffensives.
Il faut noter que la chute de cheveux chez les femmes afro-américaines peut aussi être provoquée par une prédisposition génétique à l’alopécie androgénétique, les auteurs de l’étude ont voulu montrer la prévalence de la chute de cheveux parmi ce groupe ethnique pour sensibiliser et informer.